A propos du ZyPrexa !!!
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-20%
Le deal à ne pas rater :
Pack Gigabyte Ecran PC Gamer 27″ LED M27Q (rev2.0) + Radeon RX 6950 ...
749 € 939 €
Voir le deal

voyages et décompensation

Aller en bas

voyages et décompensation Empty voyages et décompensation

Message  mamita Mer 10 Juil - 15:47

En étant à l'étranger, je réalisais un travail de recherche pour mes études. Ce travail me stressait. J'ai fait une mauvaise rencontre, une personne en qui j'avais confiance et qui m'a droguée. De là, j'ai décompensé. Je me suis retrouvée à l'hôpital et j'ai dû être rapatriée. J'ai fait un séjour en HP à mon retour. Les médecins ont dit que c'était un éclair dans un ciel bleu. J'étais sous 15 mg de Zyprexa. J'ai arrêté progressivement par palier de 2 semaines contre l'avis de mon psychiatre, avec qui je ne m'entendais pas. Je me suis sentie déprimée, mais je tenais le coup. J'aurais pris mes médicaments pendant 6 mois au lieu de 2 ans.
Une année et demi plus tard, je suis repartie à l'étranger pour finir le travail que j'avais commencé. À nouveau, gros stress, solitude. L'une des rare fois où je sors en soirée, j'étais avec ma prof de yoga. Un joint circule et je tire 2 bouffées. Des angoisses commencent, mais ma prof ne le remarque pas. Je rentre chez moi et là j'ai vraiment décompensé. J'avais pourtant des médicaments pour dormir, mais je ne les ai pas pris vu que j'étais déjà partie dans mon délire. Il s'en suit un autre séjour en hôpital où j'ai récupéré en 3-4 jours sous 10mg de Zyprexa. À mon retour dans mon pays, je suis passée par une clinique et là, ils me diagnostiquent bipolaire. Le nouveau psychiatre que je vois à l'extérieur n'est pas aussi catégorique. Pour lui, il s'agit tout de même d'une crise maniaque et le nom "bipolaire" est réducteur, car il regroupe trop de situations différentes. Néanmoins, il m'explique bien que je ne dois plus jamais fumer (c'est pas moi qui pense le contraire...). Il me baisse le Zyprexa à 7.5 mg et m'explique que c'est à moi de gérer au maximum: me renseigner, me préparer pour éviter de devoir passer en hôpital (effectivement, c'était pas drôle...). C'était il y a 6 semaines. Malheureusement (ou tant mieux?), ça m'a mis sur la voie de la diminution. J'ai vu que c'était possible de diminuer ces médicaments. Donc j'ai refait des palier de 2 semaines. Je prends actuellement 2,5mg et j'aurais envie de passer à 1.25mg puis arrêter comme la dernière fois. Ce médicament me fait grossir, me rends molle et me fait dormir 11 à 12h par nuit. Quant à la diminution, je me sens un peu déprimée comme la dernière fois, mais je tiens bien le coup, je compense par des activités pour me motiver.
J'ai lu des témoignages de personnes qui ont arrêté et je me dis pourquoi pas moi. Je mène une vie plus tranquille chez moi actuellement. J'ai mon entourage, j'ai mes repères. J'ai pu reprendre un petit job pour gagner quelques sous. Je ne sais pas ce qu'il adviendra de mes études, car elles sont compromises suite à ce qu'il s'est passé. De plus, je sais qu'elles représentent un gros facteur de stress que je n'arrive visiblement pas à gérer. Bien sûr, il n'aurais pas fallu fumer... La quantité était si infime en même temps et tellement de gens fument bien plus autour de moi. Il est claire que cela ne convient pas à tout le monde. J'en suis la preuve et maintenant, j'évite même d'être dans la même pièce si quelqu'un fume.
Est-ce que quelqu'un partage la même expérience?? Je revois mon psychiatre dans 3 semaines et il est clair que je vais lui avouer ma baisse non-autorisée. Je ne sais pas si j'ai bien fait, seul l'avenir me le montrera. Je ne supporte pas l'idée de prendre ces médicaments pendant des années ou à vie. Je n'en vois pas l'intérêt, à part perdre de l'estime de soi en grossissant. Mes décompensations se sont déroulées dans des contextes fragilisants, à l'étranger. Maintenant, je suis chez moi et je ne pense pas voyager à nouveau. Alors est-ce bien nécessaire? Ok, je reste fragile et certaines choses non-réglées de l'enfance continuent de me hanter, car elles sont revenues m'angoisser pendant mes deux décompensation. Je pense faire de l'EMDR pour essayer de m'en débarrasser. Mais pour les médicaments, je ne suis pas motivée à les prendre. Je veux bien prendre des somnifères ponctuellement, afin d'éviter l'épuisement qui pourrait me conduire éventuellement à décompenser ou entrer en phase maniaque, mais c'est tout.

mamita

Messages : 1
Date d'inscription : 10/07/2013

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum